Un premier trimestre difficile
Même si chacun pressentait que l’acquisition d’une 2ème langue nécessiterait un effort supplémentaire pour les élèves, tous ont été frappés par la grande fatigue des enfants après l’école en début d’année. Et qui dit « enfants fatigués » dit « fins de journées difficiles à la maison » ! Certains enfants se mettaient même parfois à pleurer quand ils étaient accueillis en néerlandais le lundi matin.
Pour Mme Nicky, arriver à se faire comprendre, mimer, répéter, mais aussi créer son propre matériel en partant de zéro a également été un défi de taille.
Pour les parents enfin, ce premier trimestre aura parfois été celui du doute, au vu de la fatigue des enfants. Or, « les parents doivent absolument faire partie du projet pour soutenir l'enfant, le remotiver quand c'est nécessaire, revoir avec lui les petites choses apprises pour qu'il soit plus à l'aise en classe », explique Mme Nicky. Ils ont un rôle clé pour « montrer que même si c’est difficile, il faut s’accrocher et poursuivre jusqu’au bout, ne pas abandonner devant la difficulté », insiste Mme Hardy.
Le déclic
Et puis, à partir du deuxième trimestre, le déclic arrive. Les enfants comprennent plus facilement, le vocabulaire s’enrichit. Ils ont moins d'appréhension, commencent à former des phrases, semblent plus ouverts à la langue, et petit à petit prennent du plaisir, jouent avec les mots et s'amusent ! Et quand, début juin, les deux classes de 3ème maternelle ont visité Mini-Europe, la visite guidée s’est faite en néerlandais pour les Lutins !
Mais les enfants n’ont pas simplement appris une nouvelle langue cette année. Ils avaient également un programme à suivre, des compétences à acquérir pour se préparer à l’entrée en primaire. Sur ce point, en dehors de l’apprentissage de la langue et de l’ouverture au monde supplémentaire qu’elle induit, Mme Nicky se dit « plus que satisfaite des progrès des enfants dans les autres matières ». L’apprentissage de la langue ne se sera donc pas fait au détriment du reste.
Le truc en plus
En dehors même de l’ouverture sur le monde qui accompagne la découverte d’une nouvelle langue, tous les élèves ressortent de cette drôle d’année avec un petit bonus inattendu : certains auront appris à surmonter les difficultés, d’autres auront gagné en confiance en eux. Pour les adultes, unanimes quant aux progrès des enfants, le bonus de cette année pleine de défis est sans aucun doute le grand mouvement de solidarité qui s’est créé entre les parents, l’institutrice et la direction, et dont tout le monde ressort grandi !
Alors félicitations à tous et vivement la suite !
